Dans l’­his­toire de la cy­ber­sé­cu­ri­té, plu­sieurs mal­wares ont mar­qué les es­prits par leur im­pact à grande échelle. L’é­mer­gence de mal­wares ba­sés sur l’IA consti­tue une nou­velle me­nace. Par exemple, le mal­ware Worm­GOT, dé­cou­vert fin 2023, uti­lise l’in­tel­li­gence ar­ti­fi­celle pour créer des e‑mails de phi­shing per­son­na­li­sés et contour­ner les sys­tèmes de dé­tec­tion tra­di­tion­nels. De plus, le ran­som­ware Rhy­si­da a ré­cem­ment ci­blé plu­sieurs ins­ti­tu­tions de san­té, dé­mon­trant une so­phis­ti­ca­tion crois­sante des at­taques.

Autre exemple, le ran­som­ware Wan­na­Cry a cau­sé des mil­liards de dol­lars de dé­gâts en 2017, en cryp­tant les fi­chiers de nom­breuses en­tre­prises et ins­ti­tu­tions dans le monde en­tier. Autre exemple, le ver in­for­ma­tique ILOVEYOU qui, en 2000, s’est pro­pa­gé via des pièces jointes dans les emails, in­fec­tant des mil­lions de ma­chines et cau­sant des dom­mages si­gni­fi­ca­tifs.

Dans un en­vi­ron­ne­ment di­gi­tal chan­geant, la mul­ti­pli­ca­tion des lo­gi­ciels mal­veillants de­meure une in­quié­tude pri­mor­diale pour les uti­li­sa­teurs d’ob­jets connec­tés.

Dans cet ar­ticle, Dcom-So­lu­tions, spé­cia­liste de la sé­cu­ri­té in­for­ma­tique, vous pré­sente une vi­sion com­plète des lo­gi­ciels mal­veillants.

 

Qu’est-ce qu’un mal­ware ? 

Tout d’a­bord, un mal­ware, ou lo­gi­ciel mal­veillant en fran­çais, dé­signe un pro­gramme nui­sible conçu dans le but de cau­ser des dom­mages à un sys­tème in­for­ma­tique.

Plu­sieurs formes de mal­wares existent, cer­tains s’ins­tallent sans consen­te­ment dans des apps en ap­pa­rence ano­dines, échap­pant à la vi­gi­lance.

Types de malwares
  • Les ran­som­wares : in­fectent et cryptent les fi­chiers d’un or­di­na­teur, de­man­dant en­suite une ran­çon pour four­nir la clé de dé­cryp­tage.
  • Les spy­wares : sur­veillent et col­lectent dis­crè­te­ment les ac­ti­vi­tés des uti­li­sa­teurs sans leur consen­te­ment.
  • Les Ad­wares : suivent l’ac­ti­vi­té de na­vi­ga­tion pour af­fi­cher des an­nonces et vo­ler des in­for­ma­tions à des fins pu­bli­ci­taires.

 

  • Les che­vaux de Troie : pro­fitent des res­sources de l’or­di­na­teur après avoir été té­lé­char­gés par mé­garde. Lorsque vous té­lé­char­gez des lo­gi­ciels pro­ve­nant de sources sus­pectes, vous ris­quez d’installer des pro­grammes nui­sibles ca­chés.

  • Les worms : se pro­pagent grâce à des sup­ports por­tables in­fec­tés, en étant co­piés sur des clés USB, des disques durs ex­ternes ou des cartes mé­moire, qui sont en­suite in­sé­rés dans d’autres ap­pa­reils.
  • Les bot­nets : sont des pro­grammes in­for­ma­tiques qui agissent au­to­ma­ti­que­ment, pour lan­cer des at­taques à dis­tance.

En­fin, les cryp­to­ja­ckers, une nou­velle gé­né­ra­tion de mal­wares, dé­tournent la puis­sance de cal­cul des ap­pa­reils in­fec­tés pour mi­ner des cryp­to­mon­naies. Les stal­ker­wares, quant à eux, re­pré­sentent une me­nace pour la vie pri­vée en per­met­tant l’es­pion­nage des ac­ti­vi­tés per­son­nelles. Ces nou­velles formes d’at­taques en ligne né­ces­sitent des ap­proches de dé­tec­tion et de pro­tec­tion spé­ci­fiques.

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Le sa­viez-vous ?

D’a­près Cy­ber­se­cur­ty Ven­tures, les ran­som­wares pour­raient coû­ter en­vi­ron 265 mil­liards de dol­lars par an d’i­ci 2031, avec une at­taque sur­ve­nant toutes les deux se­condes. Les cy­ber­cri­mi­nels amé­liorent constam­ment leurs tech­niques d’ex­tor­sion et de mal­ware.

Quels sont les risques d’avoir un mal­ware ins­tal­lé sur son ap­pa­reil ?

Google a ré­cem­ment sup­pri­mé l’ap­pli­ca­tion An­droid d’en­re­gis­tre­ment d’é­cran iRe­cor­der Screen Re­cor­der du Play Store en rai­son d’un vol d’­in­for­ma­tions aux uti­li­sa­teurs. Une mise à jour en 2022 a in­tro­duit un lo­gi­ciel mal­veillant, Ah­Rat, per­met­tant d’ac­cé­der aux fi­chiers des uti­li­sa­teurs, mal­gré les au­to­ri­sa­tions ac­cor­dées pour l’en­re­gis­tre­ment d’é­cran.

 

En ef­fet, ces pro­grammes nui­sibles sont uti­li­sés à des fins nui­sibles par des pi­rates in­for­ma­tiques ain­si que par des gou­ver­ne­ments. Les cy­ber­cri­mi­nels uti­lisent ces lo­gi­ciels mal­veillants pour di­verses rai­sons, no­tam­ment :

  • Vol de don­nées : Les mal­wares peuvent être uti­li­sés pour vo­ler vos in­for­ma­tions sen­sibles telles que les don­nées per­son­nelles, les contacts, les mes­sages, les mots de passe et les co­or­don­nées ban­caires. Ces in­for­ma­tions sont en­suite uti­li­sées pour com­mettre des actes de vol d’i­den­ti­té.
  • Pi­ra­tage des tran­sac­tions en ligne : Les lo­gi­ciels mal­veillants peuvent in­ter­cep­ter vos don­nées de cartes ban­caires lors d’a­chats en ligne, met­tant ain­si en dan­ger votre sé­cu­ri­té fi­nan­cière. Ces don­nées vo­lées peuvent être uti­li­sées pour ef­fec­tuer des tran­sac­tions frau­du­leuses et cau­ser des pertes fi­nan­cières im­por­tantes.
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  • At­taques par dé­ni de ser­vice : Ces at­taques visent à per­tur­ber le fonc­tion­ne­ment nor­mal des sys­tèmes ci­blés en les sub­mer­geant de tra­fic, en­traî­nant ain­si des in­ter­rup­tions de ser­vice et des dé­gâts ma­té­riels ou fi­nan­ciers.
  • Ran­çon­gi­ciels : Cer­tains mal­wares sont conçus pour blo­quer l’ac­cès aux fi­chiers ou au ter­mi­nal de la vic­time et exi­ger une ran­çon en échange de leur dé­ver­rouillage. Les en­tre­prises sont par­ti­cu­liè­re­ment ci­blées, avec une at­taque par ran­çon­gi­ciel toutes les 14 se­condes. Ce­la peut en­traî­ner d’importants dé­gâts fi­nan­ciers et des pré­ju­dices à la ré­pu­ta­tion de l’en­tre­prise

Quels sont les signes d’infection par un mal­ware ?

Il est cru­cial de re­pé­rer ra­pi­de­ment les signes d’une pos­sible in­tru­sion par un lo­gi­ciel mal­veillant. Voi­ci quelques in­di­ca­teurs cou­rants :

  • Ra­len­tis­se­ment de l’ap­pa­reil : Votre équi­pe­ment de­vient sou­dai­ne­ment plus lent sans rai­son ap­pa­rente, ou consomme beau­coup plus de res­sources qu’auparavant.

  • Com­por­te­ment in­ha­bi­tuel : L’ap­pli­ca­tion se com­porte de ma­nière in­at­ten­due, ou si elle ef­fec­tue des ac­tions que vous n’a­vez pas ini­tiées.

  • Aug­men­ta­tion de l’u­ti­li­sa­tion des don­nées : Si vous re­mar­quez une consom­ma­tion de don­nées net­te­ment su­pé­rieure à la nor­male pour une ap­pli­ca­tion don­née, ce­la peut in­di­quer qu’elle com­mu­nique avec un ser­veur mal­veillant.

  • Sur­chauffe ex­ces­sive : Les mal­wares peuvent sur­char­ger le pro­ces­seur de votre dis­po­si­tif, en­traî­nant une sur­chauffe anor­male.

  • Pu­bli­ci­tés et re­di­rec­tions non dé­si­rées : L’ap­pli­ca­tion af­fiche fré­quem­ment des pu­bli­ci­tés in­tru­sives ou vous re­di­rige vers des sites web sus­pects. Soyez éga­le­ment vi­gi­lant si des fe­nêtres pop-up ap­pa­raissent de ma­nière in­at­ten­due.

  • Bat­te­rie qui se dé­charge ra­pi­de­ment : Si la bat­te­rie de votre ap­pa­reil se dé­charge plus ra­pi­de­ment que d’­ha­bi­tude, ce­la peut in­di­quer une ac­ti­vi­té mal­veillante.

  • Aver­tis­se­ments de sé­cu­ri­té : Il est pos­sible que votre an­ti­vi­rus ou votre so­lu­tion de sé­cu­ri­té vous alerte sur l’ap­pli­ca­tion en ques­tion.

Quelques conseils pour té­lé­char­ger des ap­pli­ca­tions sé­cu­ri­sées 

Notre équipe d’experts vous dé­voile quelques conseils pour té­lé­char­ger des ap­pli­ca­tions de ma­nière sé­cu­ri­sée et évi­ter les lo­gi­ciels mal­veillants

  • Vé­ri­fiez les au­to­ri­sa­tions d’ap­pli­ca­tion : Avant d’ins­tal­ler une ap­pli­ca­tion, exa­mi­nez at­ten­ti­ve­ment les au­to­ri­sa­tions qu’elle de­mande. Soyez vi­gi­lant si les au­to­ri­sa­tions semblent ex­ces­sives par rap­port aux fonc­tion­na­li­tés de l’ap­pli­ca­tion.
  • Té­lé­char­gez de­puis des sources fiables : Li­mi­tez vos té­lé­char­ge­ments d’ap­pli­ca­tions aux bou­tiques of­fi­cielles telles que :

- Google Play Store pour An­droid

- App Store pour iOS.

  • Consul­tez les avis et re­com­man­da­tions : Pre­nez le temps de lire les avis et les com­men­taires des autres uti­li­sa­teurs pour vous faire une idée de sa fia­bi­li­té.

  • Faites at­ten­tion aux achats de lo­gi­ciels : Si vous ache­tez des lo­gi­ciels de sé­cu­ri­té, as­su­rez-vous de les ac­qué­rir uni­que­ment au­près d’en­tre­prises ré­pu­tées via leur site web of­fi­ciel ou dans des points de vente au­to­ri­sés.

Pro­tec­tion et pré­ven­tion contre les mal­wares

Avec la mon­tée des cy­ber­me­naces, les gou­ver­ne­ments mettent en place des ré­gle­men­ta­tions plus strictes. Par exemple, le RGP (Rè­gle­ment Gé­né­ral sur la Pro­tec­tion des Don­nées) im­pose des exi­gences de sé­cu­ri­té aux en­tre­prises pour pro­té­ger les don­nées per­son­nelles des uti­li­sa­teurs. Ces ré­gle­men­ta­tions ont pour but de ren­for­cer la sé­cu­ri­té des ap­pli­ca­tions et d’in­ci­ter les en­tre­prises à adop­ter des pra­tiques de cy­ber­sé­cu­ri­té ro­bustes.

Me­sures de cy­ber­sé­cu­ri­té pour les en­tre­prises

Les en­tre­prises doivent mettre en place des stra­té­gies de cy­ber­sé­cu­ri­té ri­gou­reuses pour pro­té­ger leurs ré­seaux in­for­ma­tiques. Ce­la in­clut l’u­ti­li­sa­tion de pare-feu, la mise à jour ré­gu­lière des lo­gi­ciels pour com­bler les vul­né­ra­bi­li­tés, et la for­ma­tion des em­ployés à re­con­naître les ten­ta­tives de phi­shing et d’autres tech­niques mal­veillantes.

Uti­li­sa­tion d’an­ti­vi­rus et de so­lu­tions an­ti-mal­ware

Pour pro­té­ger vos équi­pe­ments, l’ins­tal­la­tion de lo­gi­ciels an­ti­vi­rus et an­ti-mal­ware est es­sen­tielle. Ces ou­tils offrent une pro­tec­tion en temps réel contre les me­naces, en dé­tec­tant et en sup­pri­mant les pro­grammes nui­sibles avant qu’ils ne puissent cau­ser des dé­gâts. Dcom-So­lu­tions est par­te­naire de Threat­Down, un lo­gi­ciel qui offre des fonc­tion­na­li­tés de pro­tec­tion en temps réel, iden­ti­fie et éli­mine les mal­wares.

En ef­fet, l’a­dop­tion de bonnes pra­tiques quo­ti­diennes est es­sen­tielle pour se pré­mu­nir contre les lo­gi­ciels mal­veillants, no­tam­ment avec la vé­ri­fi­ca­tion sys­tème des ex­ten­sions de fi­chiers avant leur ou­ver­ture. Éga­le­ment, l’uti­li­sa­tion de ges­tion­naires de mots de passe ro­bustes, et la mise en place d’une seg­men­ta­tion ré­seau pour iso­ler les ap­pa­reils sen­sibles. La créa­tion de sau­ve­gardes chif­frées ré­gu­lières consti­tue par ailleurs un rem­part ef­fi­cace contre les at­taques par ran­som­ware.

Conseils sup­plé­men­taires pour les uti­li­sa­teurs

Sur­veillance de l’ac­ti­vi­té ré­seau

La sur­veillance de votre ac­ti­vi­té ré­seau peut ai­der à dé­tec­ter des com­por­te­ments in­ha­bi­tuels in­di­quant une in­tru­sion par un mal­ware. Les ou­tils de sur­veillance peuvent iden­ti­fier des com­mu­ni­ca­tions sus­pectes entre votre ap­pa­reil et des ser­veurs mal­veillants, vous per­met­tant de prendre des me­sures avant que des dom­mages ne sur­viennent.

Sau­ve­garde ré­gu­lière des don­nées

La sau­ve­garde ré­gu­lière de vos don­nées sur des sup­ports ex­ternes ou dans le cloud est une mé­thode ef­fi­cace pour mi­ni­mi­ser les dé­gâts cau­sés par les ran­som­wares. En cas d’at­taque, vous pou­vez res­tau­rer vos fi­chiers sans avoir à payer une ran­çon.

Conseils sup­plé­men­taires pour les uti­li­sa­teurs

Les cy­ber­cri­mi­nels ex­ploitent de plus en plus les nou­velles tech­no­lo­gies pour dé­ve­lop­per des mal­wares plus so­phis­ti­qués. L’es­sor des ob­jets connec­tés (IoT) crée de nou­velles vul­né­ra­bi­li­tés, tan­dis que les mal­wares po­ly­morphes, ca­pables de mo­di­fier leur code pour échap­per à la dé­tec­tion, re­pré­sentent un dé­fi crois­sant pour la sé­cu­ri­té in­for­ma­tique. Les at­taques ci­blant le cloud com­pu­ting et les in­fra­struc­tures cri­tiques se mul­ti­plient éga­le­ment, né­ces­si­tant une adap­ta­tion constante des stra­té­gies de pro­tec­tion.

Conclu­sion et re­com­man­da­tions fi­nales

Pour ré­duire les risques d’in­fec­tion par des lo­gi­ciels mal­veillants :

  • Uti­li­sez des mots de passe com­plexes
  • Ac­ti­vez l’au­then­ti­fi­ca­tion à deux fac­teurs
  • Ne té­lé­char­gez que des ap­pli­ca­tions pro­ve­nant de sources fiables
  • Vé­ri­fiez ré­gu­liè­re­ment les au­to­ri­sa­tions des ap­pli­ca­tions.

Pro­té­ger vos dis­po­si­tifs et vos don­nées contre les pro­grammes nui­sibles né­ces­site une vi­gi­lance constante et l’u­ti­li­sa­tion de mul­tiples couches de sé­cu­ri­té. En res­tant in­for­mé des der­nières me­naces et en uti­li­sant des ou­tils de sé­cu­ri­té de qua­li­té, vous pou­vez ré­duire si­gni­fi­ca­ti­ve­ment le risque de com­pro­mis­sion.

Si vous sou­hai­tez en sa­voir plus et ren­for­cer la cy­ber­sé­cu­ri­té au sein de votre en­tre­prise, n’hésitez pas à vous contac­ter.

Dcom-So­lu­tions a éla­bo­ré une fiche pra­tique re­grou­pant les in­di­ca­teurs d’in­fec­tion par un lo­gi­ciel mal­veillant.

Cette res­source est ac­com­pa­gnée de re­com­man­da­tions pour sé­cu­ri­ser le té­lé­char­ge­ment d’ap­pli­ca­tions. 👇

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