Un salarié qui utilise un ordinateur professionnel

L’uti­li­sa­tion d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel à des fins per­son­nelles est une ques­tion qui re­vient fré­quem­ment dans de nom­breuses en­tre­prises.

Alors que les fron­tières entre vie pro­fes­sion­nelle et vie per­son­nelle de­viennent de plus en plus floues, no­tam­ment avec l’es­sor du té­lé­tra­vail, il de­vient es­sen­tiel de se de­man­der si ces équi­pe­ments doivent être ex­clu­si­ve­ment uti­li­sés pour des tâches liées au tra­vail. Si cer­taines en­tre­prises offrent une cer­taine sou­plesse, d’autres pré­fèrent li­mi­ter stric­te­ment cet usage per­son­nel pour évi­ter tout risque.

Dans cet ar­ticle, Dcom-So­lu­tions, ex­pert en cy­ber­sé­cu­ri­té in­for­ma­tique, vous ex­plique les dif­fé­rentes po­li­tiques qui ré­gissent l’uti­li­sa­tion per­son­nelle d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel, les risques qui en dé­coulent, ain­si que les res­pon­sa­bi­li­tés de chaque par­tie.

L’ob­jec­tif est de com­prendre com­ment gé­rer cette si­tua­tion de ma­nière à pré­ser­ver à la fois la sé­cu­ri­té des don­nées et la li­ber­té d’u­sage per­son­nel rai­son­nable.

Les règles et po­li­tiques in­ternes des en­tre­prises

Les po­li­tiques de l’en­tre­prise concer­nant l’u­ti­li­sa­tion per­son­nelle

 

Les en­tre­prises ont gé­né­ra­le­ment des po­li­tiques claires au su­jet de l’u­ti­li­sa­tion d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel à des fins per­son­nelles. Ces règles peuvent va­rier, mais elles visent à pro­té­ger les in­for­ma­tions sen­sibles de l’en­tre­prise tout en ré­gu­lant l’u­sage des équi­pe­ments pro­fes­sion­nels.

Cer­taines en­tre­prises per­mettent une uti­li­sa­tion li­mi­tée des or­di­na­teurs pro­fes­sion­nels pour des ac­ti­vi­tés per­son­nelles, comme :

Les po­li­tiques de l’en­tre­prise concer­nant l’u­ti­li­sa­tion per­son­nelle

Les en­tre­prises ont gé­né­ra­le­ment des po­li­tiques claires par rap­port à l’u­ti­li­sa­tion d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel à des fins per­son­nelles. Ces règles peuvent va­rier, mais elles visent à pro­té­ger les in­for­ma­tions sen­sibles de l’en­tre­prise tout en ré­gu­lant l’u­sage des équi­pe­ments pro­fes­sion­nels.

Utilisation dun ordinateur professionnel pour consulter des e-mails personnels

Cer­taines en­tre­prises per­mettent une uti­li­sa­tion li­mi­tée des or­di­na­teurs pro­fes­sion­nels pour des ac­ti­vi­tés per­son­nelles, comme :

 

  • Consul­ter des emails pri­vés,
  • Na­vi­guer sur in­ter­net pen­dant les pauses
  • Uti­li­ser des ap­pli­ca­tions de mes­sa­ge­rie.

D’autres, en re­vanche, in­ter­disent to­ta­le­ment cette pra­tique pour évi­ter tout risque de sé­cu­ri­té ou de perte de pro­duc­ti­vi­té.

Pour en­ca­drer cette uti­li­sa­tion, de nom­breuses en­tre­prises ré­digent des chartes in­for­ma­tiques ou des po­li­tiques d’u­ti­li­sa­tion pré­ci­sant les li­mites de l’u­sage per­son­nel. Ces do­cu­ments dé­fi­nissent les ac­ti­vi­tés au­to­ri­sées et les in­ter­dic­tions, ce qui per­met de li­mi­ter les abus tout en of­frant une cer­taine flexi­bi­li­té.

Les res­tric­tions cou­rantes

 

Les res­tric­tions cou­rantes concer­nant l’uti­li­sa­tion per­son­nelle d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel com­prennent sou­vent :

Na­vi­ga­tion sur in­ter­net :

Cer­taines en­tre­prises in­ter­disent l’ac­cès à des sites web non pro­fes­sion­nels ou non sé­cu­ri­sés pen­dant les heures de tra­vail.

Té­lé­char­ge­ment de lo­gi­ciels ou fi­chiers per­son­nels :

Ce­la peut in­clure des ap­pli­ca­tions, des vi­déos, des fi­chiers mu­si­caux, ou même des do­cu­ments per­son­nels qui peuvent être des vec­teurs de vi­rus.

Ac­cès aux ré­seaux so­ciaux :

Beau­coup d’en­tre­prises li­mitent ou in­ter­disent l’ac­cès à des sites de ré­seaux so­ciaux pen­dant les heures de tra­vail pour évi­ter la dis­trac­tion.

Ces règles per­mettent d’assurer que l’or­di­na­teur pro­fes­sion­nel reste un ou­til de tra­vail sé­cu­ri­sé et dé­dié à l’ac­ti­vi­té pro­fes­sion­nelle, sans com­pro­mettre la sé­cu­ri­sa­tion des don­nées de l’entreprise.

Les risques as­so­ciés à l’u­ti­li­sa­tion d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel à des fins per­son­nelles

Les risques de sé­cu­ri­té in­for­ma­tique

L’u­ti­li­sa­tion per­son­nelle d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel ex­pose l’en­tre­prise à de nom­breux risques de sé­cu­ri­té. Un em­ployé qui uti­lise son PC de tra­vail pour des ac­ti­vi­tés non pro­fes­sion­nelles peut in­vo­lon­tai­re­ment in­tro­duire des me­naces in­for­ma­tiques telles que des vi­rus, des mal­wares ou des lo­gi­ciels es­pions. Par exemple, le té­lé­char­ge­ment de fi­chiers ou de pro­grammes à par­tir de sources non vé­ri­fiées peut en­traî­ner la conta­mi­na­tion de l’en­semble du ré­seau de l’en­tre­prise.

Alerte intrusion sur un ordinateur professionnel

De plus, l’ac­cès non au­to­ri­sé à des in­for­ma­tions sen­sibles, qu’il soit in­ten­tion­nel ou non, re­pré­sente un dan­ger ma­jeur. Une mau­vaise ges­tion des ac­cès, comme l’ou­bli de se dé­con­nec­ter d’un ser­vice per­son­nel sur l’ordinateur pro­fes­sion­nel, peut com­pro­mettre la confi­den­tia­li­té des don­nées de l’en­tre­prise.

Les risques ju­ri­diques et lé­gaux

L’usage per­son­nel d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel peut éga­le­ment en­traî­ner des consé­quences ju­ri­diques. Si un em­ployé en­freint les règles de l’en­tre­prise en uti­li­sant son or­di­na­teur de tra­vail pour des ac­ti­vi­tés per­son­nelles, ce­la peut en­traî­ner des sanc­tions dis­ci­pli­naires, voire un li­cen­cie­ment en cas de faute grave.

De plus, les em­ployés sont res­pon­sables de la pro­tec­tion des don­nées pro­fes­sion­nelles qu’ils ma­ni­pulent. L’u­ti­li­sa­tion per­son­nelle pour­rait en­traî­ner une fuite de don­nées sen­sibles, en­traî­nant des consé­quences ju­ri­diques graves pour l’employeur, no­tam­ment en cas de vio­la­tion de la loi sur la pro­tec­tion des don­nées per­son­nelles.

Risques liés à la pro­duc­ti­vi­té et à la ges­tion des res­sources

Un autre risque ma­jeur lié à l’u­ti­li­sa­tion per­son­nelle d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel est l’im­pact sur la pro­duc­ti­vi­té. En ef­fet, l’accès aux ré­seaux so­ciaux, aux jeux en ligne ou à d’autres dis­trac­tions per­son­nelles peut ré­duire le temps consa­cré aux tâches pro­fes­sion­nelles.

De plus, l’utilisation de res­sources de l’en­tre­prise à des fins per­son­nelles peut en­traî­ner des coûts in­di­rects (bande pas­sante in­ter­net, sto­ckage de don­nées, etc.), sans comp­ter le risque de mau­vaise ges­tion des res­sources ma­té­rielles, comme l’u­sure pré­ma­tu­rée de l’é­qui­pe­ment.

Les obli­ga­tions des par­ties pre­nantes

Obli­ga­tions de l’employeur

L’employeur a la res­pon­sa­bi­li­té de mettre en place des règles claires. Il doit veiller à ce que les em­ployés soient in­for­més des risques et des res­tric­tions as­so­ciés à cette pra­tique. Un rè­gle­ment in­terne dé­taillant les com­por­te­ments à adop­ter est es­sen­tiel pour évi­ter toute am­bi­guï­té.

L’employeur doit éga­le­ment ga­ran­tir la pro­tec­tion des don­nées de l’en­tre­prise, no­tam­ment en li­mi­tant l’accès à des in­for­ma­tions sen­sibles et en s’assurant que les or­di­na­teurs sont pro­té­gés par des mé­ca­nismes de sé­cu­ri­té adap­tés.

Obli­ga­tions de l’employé

De leur cô­té, les em­ployés ont l’obli­ga­tion de res­pec­ter les po­li­tiques d’utilisation dé­fi­nies par l’en­tre­prise.

Ils doivent s’assurer de ne pas in­tro­duire de risques in­for­ma­tiques en ef­fec­tuant des ac­ti­vi­tés non pro­fes­sion­nelles sur leur or­di­na­teur de tra­vail. Ce­la in­clut le res­pect des me­sures de sé­cu­ri­sa­tion des ap­pa­reils (an­ti­vi­rus, sau­ve­gardes, etc.), ain­si que la confi­den­tia­li­té des don­nées.

Com­ment gé­rer l’u­ti­li­sa­tion d’un or­di­na­teur pro­fes­sion­nel de ma­nière équi­li­brée ?

Des so­lu­tions pour en­ca­drer l’utilisation per­son­nelle

 

Cer­taines en­tre­prises choi­sissent de per­mettre un usage per­son­nel li­mi­té de l’or­di­na­teur pro­fes­sion­nel. Pour ce­la, elles mettent en place des so­lu­tions telles que des contrôles d’usage qui re­streignent l’ac­cès à cer­tains sites ou pro­grammes pen­dant les heures de tra­vail. Ces contrôles peuvent être gé­rés via des lo­gi­ciels de ges­tion de l’accès ou des fi­re­walls pro­fes­sion­nels.

Dcom-So­lu­tions vous conseille éga­le­ment d’établir des ho­raires dé­diés à l’usage per­son­nel, en de­hors des heures de tra­vail, pour évi­ter que ce­la in­ter­fère avec les tâches pro­fes­sion­nelles.

Les bonnes pra­tiques pour les em­ployés

 

Les em­ployés peuvent adop­ter quelques bonnes pra­tiques pour gé­rer l’u­ti­li­sa­tion per­son­nelle de leur or­di­na­teur pro­fes­sion­nel :

Ne pas uti­li­ser le PC de tra­vail pour des té­lé­char­ge­ments sus­pects ou des vi­sites sur des sites non sé­cu­ri­sés.

Main­te­nir une sé­pa­ra­tion claire entre les ac­ti­vi­tés pro­fes­sion­nelles et per­son­nelles, par exemple en créant des pro­fils dis­tincts pour chaque usage.

S’as­su­rer que les in­for­ma­tions sen­sibles ne sont pas par­ta­gées via des pla­te­formes non sé­cu­ri­sées.

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